Nos précieux « petits jeunes »!

C’est amusant…
Quand mes garçons étaient petits, il y avait toujours beaucoup d’enfants qui fréquentaient la maison.
Ils venaient pour prendre leurs cours de guitare, pour jouer…
C’était une ambiance plutôt animée.
Aujourd’hui qu’ils sont tous devenus adultes et que j’ai abandonné les cours de guitare pour ne plus me consacrer qu’à mon « vrai » métier, l’atmosphère est évidemment différente.
Ce sont les petits-enfants qui nous relient au monde magique de l’enfance.
Mais ceux que j’ai connus bambins reviennent un à un, étrangement…
Sur un réseau social, plusieurs de ceux qui furent mes petits élèves ont demandé à figurer parmi mes contacts.
J’ai des nouvelles de leurs vies, et j’adore ça…

Et puis, hier…
J’avais posté un message à Stéphane, dont j’ai déjà parlé dans ces pages et qui est celui qui m’est le plus proche, pour le remercier d’un renseignement qu’il m’avait donné.
Et j’ai terminé par une phrase anodine: Safari est très lent, ce matin. Chez toi aussi?
Pour ceux qui ne seraient pas utilisateurs de Mac, Safari est notre navigateur attitré.
Je pensais que mon interlocuteur allait ne pas répondre, ou me mettre un mot du genre: « Il y a de la friture sur la ligne! »
Mais non.
Il a pris ma phrase très au sérieux.
Avec raison d’ailleurs car deux minutes plus tard, tout était bloqué et je devais m’en remettre à Firefox pour continuer mes pérégrinations.
C’était  compter sans mon chevalier blanc.
Je vous passe les détails, mais il m’a demandé de me connecter à une plate-forme lui permettant de prendre momentanément les commandes de mon ordinateur.
Voir mon fidèle « Max » troisième du nom vivre sa vie indépendamment de moi, suivre le curseur voletant dans des fichiers que je ne fréquente pas telle une mouche devenue butineuse… et retrouver un Safari plus gaillard que jamais au bout de cinq minutes m’a scotchée.
Il a rectifié tout ce qui devait l’être, trucidant au passage un logiciel parasite (pourtant présenté comme étant le Sauveur!).
Merci, merci, merci, merci, merci….
La veille, Stéphane m’avait donné les coordonnées d’un autre jeune contemporain de mes enfants, Olivier.
Tous deux sont les fils d’amies chères que j’avais à Leysin, et se sont orientés chacun vers un métier de l’informatique.
Et je n’ai pas revu Olivier depuis…  pfou… très, très longtemps.

Alors que mon hébergeur m’apprend qu’il va être nécessaire de pratiquer des mises à jour sur Ecriplume dans ces prochains jours, j’étais pétrifiée.
Je savais par mon regretté Walter, « papa informaticien » du site, qui nous a quittés l’an dernier, que les mises à jour avaient abimé Ecriplume, raison pour laquelle il y avait renoncé.
J’étais donc plutôt inquiète…
Cette fois, c’est Olivier qui a accepté de prendre en charge cette opération de maintenance.
Le petit garçon aux cheveux bouclés et aux grands yeux mutins est devenu un  professionnel, suroccupé, mais a accepté de s’occuper de tout cela avant la date butoir fixée par mon hébergeur.

Quelle chance j’ai…

Hier, j’ai écrit à mes deux amies, les mamans de mes sauveurs, pour leur dire combien j’appréciais que leurs fils aient volé à mon secours.
Avec l’une d’elles, nous avons reparlé un moment du passé.
Ce n’est pas la première fois que je reviens avec ces compagnes de vie sur ce que nous avons vécu à l’époque.
Prendre de l’âge est assez doux quand la vie reste peuplée de gens que nous aimons et que nous constatons que nos enfants sont devenus de beaux adultes.. .

Martine Bernier

 

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