la journée catastrophe

Ca nous arrive à tous…
Ces journées où s’accumule un nombre impressionnant de mini catastrophes domestiques dont nous sommes partiellement responsables, d’ailleurs.
Dans mon cas, la dernière en date a eu lieu… hier, alors que je voulais expédier deux ou trois tâches avant de profiter de mon week-end.
Dans la salle de bain déjà, je laissais échapper tout ce que je tenais en main.
Pas grave, me suis-je dit: je dois être mal réveillée.
Ce n’était pourtant qu’un hors-d’oeuvre par rapport à ce qui m’attendait.
En une matinée, j’ai trouvé le moyen de:

– Renverser une bouteille de colle blanche (ouverte, bien sûr, c’est beaucoup plus rigolo!) qui s’est échappée pour moitié sur mon pull et pour autre moitié sur le sol. Intervention immédiate puisque cette colle a le pouvoir de sécher en quelques minutes à peine. Le tout en maintenant Pomme a bonne distance du lieu stratégique pour éviter qu’elle ne se transforme en une boule de poils à la colle…

– Me faire méchamment  écraser l’un de mes délicats petons par l’aspirateur chutant de l’armoire au moment où je le prenais. Note personnelle: c’est très lourd et très agressif, ces petites bêtes-là.

– Réaliser que Pomme, un peu patraque aujourd’hui et paniquée devant ledit aspirateur, s’est « oubliée » de peur juste devant la porte de mon bureau, me contraignant à un grand nettoyage imprévu.

– Voir chuter une pile de dossiers que je m’apprêtais à ranger après utilisation, m’obligeant à recommencer mon classement à zéro.

– Passer un quart d’heure à chercher mon agenda qui se trouvait très exactement sous mon nez, bien ouvert sur mon bureau.

– Vivre un moment de pure angoisse lorsque l’écran de mon ordinateur s’est éteint brutalement pendant que j’écrivais. Coupure d’électricité de quelques secondes qui a suffi à me glacer le sang…

En désespoir de cause, j’ai expliqué à mon Capitaine que, cette fois c’en était trop: j’allais m’installer sur le canapé pour regarder les nouvelles du jour.
Là, au moins, il ne m’arriverait rien.
Initiative qu’il a approuvée d’un air soulagé.
Je m’assieds et prends la télécommande qui, en moins d’une seconde, s’échappe pour aller vivre sa vie sous la table du salon.

OMMMMMMMMM….

Martine Bernier