Un samedi pluvieux d’été…

Samedi matin.
Il pleut!
Je fais à nouveau partie de ceux que ce temps ravit, et c’est avec un sourire qui fait trois fois le tour de mes oreilles que je rejoins mon Capitaine et Pomme dans la voiture.

En chemin,  Celui qui m’accompagne s’arrête devant sa boulangerie préférée.
Pendant qu’il va chercher le pain, je rêvasse…
Il fait 16 degrés et il pleut toujours.
Que faites-vous dans ces cas-là?
Vous vous habillez.
Seulement voilà…
En regardant évoluer les passants très nombreux qui affluent vers la boulangerie, je réalise que tout le monde n’est pas du même avis.
L’été, c’est l’été.
Et, visiblement, les aoûtiens que je croise ce matin-là ont bien l’intention de ne pas se laisser impressionner par la pluie.
Tongs, shorts, t-shirt… ils n’ont pas renoncé aux vêtements légers.
Résultats, ils se pressent vers la boutique, visiblement frigorifiés.
Ils ressemblent à des oiseaux mouillés qui serrent leurs plumes pour se réchauffer.
D’autres se blottissent sous leur parapluie.
Mais qu’importe: quand on a le coeur en vacances, le calendrier prime sur la météo.
Et au mois d’août, encore une fois… c’est l’été, pluie ou pas pluie!

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Je suis à la recherche de l’introuvable: des cahiers à spirales quadrillés format A4, deux à trois fois plus épais que ceux que l’on croise habituellement dans le commerce.
Nous écumons les magasins en cette période où les fournitures scolaires sont à l’honneur… sans succès.
Malgré tout, nos pérégrinations ne sont pas infructueuses.
A chaque fois que nous nous retrouvons dans une zone commerciale, nous pensons à nos petits-enfants.
Il y a toujours un anniversaire ou une fête qui s’annonce, tout au long de l’année.
Invariablement, nous rentrons toujours les bras chargés de cadeaux pour les uns et pour les autres.
Cette année, nous faisons très fort puisque, outre les anniversaires, nous songeons déjà aux cadeaux de Noël!
J’ai toujours en tête chacun de nos cinq bouts de chou.
Hier, je tombe en arrêt devant un jouet qui m’interpelle.
Sur une voiture toute ronde a été tracé un nom: Timoté.
Comment résister?
Bien sûr, à à peine plus de trois mois, Tim ne pourra pas s’y intéresser.
Mais il sera plus grand à Noël… et je me réjouis déjà de gâter ce petit bout aux yeux immenses, comme je le fais pour les quatre autres bambins.

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Dans la voiture, je regarde mon Capitaine.
Comme d’habitude, il s’en rend compte et me sourit.
Ce simple sourire vaut tous les soleils de l’été.

Martine Bernier

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