Amélie Nothomb: Le Crime du Comte de Neville

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Je n’ai évidemment pas manqué le rendez-vous…
Dès que le nouveau livre  d’Amélie Nothomb est sorti, je me le suis procuré.
Moi qui ne lis pratiquement jamais de roman, je continue à ne manquer aucun des siens.
135 pages de fin délire, d’écriture maîtrisée faisant monter une intrigue complètement improbable.
Et c’est ce qui le charme de ces minces ouvrages.
Ils sont toujours des friandises qui se dégustent trop vite, hélas…
A chaque fois que je me laisse entraîner par l’une de ses histoires, je me demande ce que la dame en question va bien pouvoir trouver comme chute pour nous sortir sans trop de dommages de la situation scabreuse dans laquelle elle a plongé son héros.
Parce que cette fois encore… ce n’est pas piqué des vers!
Après qu’une voyante lui ait annoncé qu’il allait tuer l’un des invités qu’il allait prochainement convier à sa garden-party, le comte de Neville, prenant presque cette prédiction comme un ordre, n’a de cesse de trouver lequel il va occire.
Jusqu’à la fin qui, en deux petites pages vives, réserve une chute que l’on n’attendait pas.
Traditionnellement, comme pour chacun des romans d’Amélie, les uns aiment, d’autres pas.
Pour ma part, j’ai aimé naviguer dans le monde de l’aristocratie belge, que la femme de plume connaît bien, elle qui porte le titre de baronne.
J’ai aimé suivre le fil de la réflexion tordue de ce comte influençable, imaginer le pire savamment sous-entendu pour expliquer le mal-être de sa fille cadette.
Et la fin m’a fait sourire…

Moins de deux heures de lecture bonheur  que j’aurais aimé plus longues… comme toujours!

Martine Bernier

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