Bouh, le vilain!

A la fin du mois dernier, j’ai eu le fou rire en lisant les informations.
Et ça… c’est suffisamment rare pour que cela mérite d’être signalé!!
L’article racontait « l’exploit » d’un marathonien lors du marathon de Nairobi, au Kenya.
Celui-ci, dont je ne citerai que le prénom pour ne pas l’enfoncer davantage, est arrivé deuxième à l’arrivée du marathon.
Un exploit, disais-je, d’autant que Julius, cet illustre inconnu de 28 ans, précédait de prestigieux coureurs locaux reconnus.
Sa prouesse a évidemment attiré l’attention des professionnels et du public.
Et là, surprise: le jeune homme, à l’inverse des autres coureurs, était frais comme une rose après 42 km d’effort!
Pas la moindre goutte de sueur, aucun signe de fatigue…
La police s’est donc penchée sur son cas et l’a interrogé.
Et leur interlocuteur n’a pas réussi à donner d’explications plausibles quant à ses performances sensationnelles.
Il s’est avéré que Julius était dans la foule et s’est glissé derrière les trois premiers à environ un kilomètre de l’arrivée.
Plein d’idées, ce garçon!
Inutile de préciser que les choses ne se sont pas exactement passées comme il l’espérait.
Après son interrogatoire, disqualifié, il s’est retrouvé en prison, sans la prime de 7000 dollars selon les uns et 9’500 dollars selon les autres, qu’il espérait.
C’est bête… d’autant que, pour se défendre lors de la dispute qui l’a opposé aux organisateurs à l’arrivée, il avait présenté un argument massue qu’il pensait incontournable: ôtant ses baskets, il leur avait montré les ampoules qu’il avait aux pieds.
C’était malin… mais un peu naïf…

Martine Bernier

 

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