La femme n’est pas un animal de compagnie!

A certaines périodes de sa vie, la femme est particulièrement vulnérable.
Notamment si elle doit s’occuper de ses enfants en très bas âge et qu’elle n’a pas de moyen de locomotion.
Sans être une féministe déchaînée, les droits des femmes est une cause qui me tient à coeur.

Certaines se défendent mieux que d’autres.
Et certaines encore sont de véritables héroïnes de la vie de tous les jours, discrètement, dans l’anonymat.

Hier, j’ai été confrontée à un événement qui m’a bouleversée.
Un témoignage, dirons-nous.

Pour ces mères qui n’ont pas d’autre choix momentané que de rester chez elles pour élever leurs enfants tant qu’ils ne sont pas en âge d’être scolarisés, il suffit  qu’elles aient un mari ou un compagnon qui préfère passer ses soirées à refaire le monde avec d’autres qu’elle pour que leur univers s’écroule.
Du matin au soir elles restent seules, attendant un homme qui ne les mérite pas.

Notre responsabilité à nous, mères de garçons?
Leur faire passer le message dès leur plus jeune âge: une femme n’est pas un animal de compagnie.
Et ce message, le chanter sur toutes les gammes jusqu’à ce qu’enfin ils comprennent que ne pas assumer son rôle de père et de conjoint est un acte d’une gravité extrême.
Qui les mènera inexorablement au rejet, à la solitude et à la fragilité de la génération qu’ils n’auront pas été capables d’élever.

Martine Bernier

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