Douceur de Noël

C’était le soir de Noël, environ une heure avant que les convives n’arrivent.
Un parfum absolument délicieux provenait de la cuisine où, depuis quelques heures déjà, mon Capitaine officiait.
Pomme, que j’avais brossée et rafraîchie pour la circonstance, devançait chacun de mes mouvements, consciente que nous attendions des invités.
J’avais dressé une table de fête que j’avais voulue particulièrement chaleureuse.
Le sapin était dressé, décoré.
A  son pied, une mer de cadeaux.
Douze personnes dont cinq enfants, cela se gâte…

Ils sont arrivés les uns après les autres.
Et la soirée s’est déroulée, douce, rayonnante, joyeuse, au rythme des enfants.
Eya, dans sa robe bleue  de princesse…
Nawee qui, a deux ans, nous fascine par son sens de la musique…
Aurélien, rayon de soleil  qui, à un an, a déjà des talents de craquant orateur…
Kim, aîné tendre et protecteur qui veille à la bonne entente entre tout  ce petit monde…
Et Timoté, merveilleux lutin câlin et irrésistiblement souriant, dernier des petits à rester éveillé jusqu’au bout de la fête, à près de 2 heures du matin… toujours souriant malgré la fatigue.

La magie de Noël a opéré…

Ce matin, je me lève très, très tôt.
La maison dort encore…
Pomme, qui a passé la nuit avec Kim, vient me rejoindre dans mon bureau, sans bruit pour le laisser dormir.
Elle semblé épuisée: sa nuit se poursuit dans son panier…
Martine Bernier

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