Eux et nous…

J’aime et respecte les animaux depuis toujours.
C’est ainsi, comme pour beaucoup d’entre nous.
J’ai toujours été accompagnée par l’un ou  plusieurs d’entre eux, j’ai souvent travaillé en leur compagnie, je les ai beaucoup fréquentés dans leurs lieux de vie.
Et plus le temps a passé, plus j’ai réalisé combien ils sont attachants, sensibles, souvent drôles.
Je ne pourrais pas vivre sans eux, et, pour moi,  ils contribuent largement à rendre cette planète plus agréable à vivre.

Hier, en m’apprêtant à regarder le journal télévisé, alors que passait la présentation des sujets, j’ai vu les atrocités filmées dans cet abattoir « certifié bio » de Vigan, dans les Cévennes,  où le animaux subissent de véritables tortures au moment de leur mise à mort faisant fi de toute la  législation en ce domaine.
Ces images n’ont duré que quelque secondes qui ont suffi à me bouleverser.
Toutes les atrocités que nous voyons au quotidien… hier ça a été la goutte de trop.

Je salue ceux (l’association de défense ses animaux L214) qui ont dénoncé cette horreur et, si je sais que l’abattoir a été fermé « à titre conservatoire », j’espère du fond du coeur qu’il ne rouvrira pas ses portes et que  des sanctions lourdes seront prises à l’encontre de ceux qui ont commis ces atrocités, à tous les niveaux.
Cela pourrait être le cas si j’en crois le communiqué  diffusé sur le site de la ville et signé par son maire, Eric Doulcier:

« Des fautes professionnelles graves viennent d’être mises en évidence dans l’abattoir intercommunal du Vigan. Les images sont terribles et ces actes barbares inadmissibles.
Avec le président de la Communauté de Communes du Pays Viganais, responsable de la gestion de l’abattoir, nous avons décidé de le fermer immédiatement et de mettre à pied le personnel.
Le discrédit est énorme pour la ville du Vigan.
Cependant, les mêmes dérives constatées dans les abattoirs de petite ou grande taille nous obligent à une prise de conscience nationale sur le fonctionnement et le rôle des abattoirs. La législation doit évoluer. Le rôle de l’Etat, des éleveurs, des consommateurs et des citoyens devra être renforcé dans la gestion de nos abattoirs.
Alors que nous nous pensions à l’abri de ce genre de pratique d’un autre siècle, les images ont le mérite de nous ouvrir les yeux.
C’est pourquoi la ville du Vigan porte plainte pour maltraitance sur animaux. »

Cela suffira-t-il à stopper ces situations infernales… qui existent peut-être derrière d’autres murs sans que ce soit dénoncé?

 

Martine Bernier

 

 

 

 

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