Pomme, l’été et le reste…

Jeudi, fin de journée.
Il est passé 18 heures lorsque je sors Pomme qui m’a demandé d’aller s’aérer.
Et nous sommes prises dans une fournaise à laquelle je ne m’attendais pas vraiment vu la température très raisonnable de la maison.
Dehors, il fait plus de 30°… contraste saisissant avec la température de ces derniers jours.
Je réalise très vite que, après avoir joué avec son copain chat, Pomme ne va pas bien.
Elle semble souffrir de la chaleur comme jamais…
Nous remontons au Nid, aussi  incommodées l’une que l’autre.
Mais un détail nous sépare: si elle ne peut rien faire pour moi, je peux faire quelque chose pour la soulager.
D’ici à ce soir, j’avais prévu de mener quatre tâches.
Et parmi elles, rafraîchir la coupe d’été de Pomme à présent que la chaleur s’est installée.
J’ai donc décidé de m’y mettre sans tarder.
Une heure plus tard, elle sortait de mon « cabinet de toilettage » nantie d’une superbe coupe Spirou, et je terminais la séance par un voile de fraîcheur sortie d’un brumisateur.
J’ai assisté en direct à la résurrection de mon Mogwaï reconnaissant!

La nuit passe, lourde comme une vraie nuit d’été.
Au petit matin, je me retrouve à nouveau dehors avec Pomme… qui fonce comme une folle vers la rue.
Je la rappelle et réalise que ce qui l’a à ce point captée est un événement que l’on n’a pas envie de découvrir en se levant.
Un chat ou un renard a éventré la poubelle, répandant le contenu sur la rue.
Il n’y avait pourtant pas de quoi faire bombance…
Mon début de journée ne se passe donc pas du tout comme prévu!
Quelques minutes plus tard, tout est rentré dans l’ordre et j’allume mon ordinateur.
Comme toujours parmi les mails que je reçois se trouvent les grands titres de la journée.
Parmi eux: la Grande-Bretagne quitte l’Euro.
Nous avons donc désormais tous les cas de figure…
Ceux qui y sont et qui y restent, ceux qui n’ont pas voulu y adhérer, et ceux qui ont tenté l’expérience et se retirent, à tort ou à raison.
Et une fois encore, il n’y aura que le temps qui permettra d’avoir suffisamment de recul pour en comprendre les conséquences, bonnes ou mauvaises…

Martine Bernier

 

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