Y a-t-il plus jolie manière de débuter l’été que celle-ci?
Hier, mon Capitaine, Pomme et moi avons réemprunté la route de Chiboz pour la première fois de l’année.
Nous y retrouvions ceux de là-haut que nous aimons tant: la Dame et le Maître de Chiboz, deux de leurs filles (Marie, la cadette, étant malheureusement absente ce jour-là) Guillaume, Sébastien, Christine, les enfants et tous ces sourires qui sont le visage du lieu.
En prime, toute l’équipe du groupe de jazz Les Dixies Alligators était là pour un concert, accompagnés de deux de leurs épouses et, pour l’un d’eux, de sa belle-mère, Mauricette, dont la vie est un roman…
Une journée faite de petits riens, d’anecdotes, de rires, de confidences, de musique…
Cette ambiance qui me donne à chaque fois l’impression de me retrouver dans un film d’Yves Robert…
C’est à Chiboz que je perçois le mieux l’esprit valaisan.
Plusieurs drames ont touché la région au cours de ces dernières semaines.
Tragique loi des séries qui a arraché des personnalités aimées à l’affection des leurs.
Ces événements et ces disparitions ont été évoqués avec émotion tout au long de la journée.
La vie est ainsi: entre bonheurs et larmes…
Des lieux comme Chiboz permettent de se poser, de reprendre un nouveau souffle.
C’est ce qui nous a été donné hier.
Martine Bernier
