Les Animaux Fantastiques

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Cinéma, hier soir… avec l’envie de retrouver les mondes de J.K. Rowling, la géniale créatrice d’Harry Potter.
Voilà, voilà…
Le film réserve des surprises et de jolis moments magiques… mais a aussi des faiblesses qui l’empêchent de se hisser à la hauteur de son illustre prédécesseur.
Je l’avoue: il y a plusieurs choses que j’ai beaucoup aimées, et d’autres qui m’ont laissée de glace.
L’histoire se résume en quelques mots et se déroule à New York où débarque un jeune sorcier, Norbert Dragonneau, après avoir  voyagé à travers le monde et répertorié un bestiaire des créatures fantastiques qui y vivent.
Quelques-unes sont enfermées dans sa valise, dont une qu’il souhaite relâcher dans sa région natale, en Alabama.
Mais à New York, la communauté des sorciers est confrontée à un groupe de Non-Maj’ (les Moldus de là-bas, pour les initiés!), bien décidés à les exterminer.
Pour ceux qui n’auraient pas suivi la saga Potter, un Moldu étant un banal être humain non-sorcier.

Je commence par les points qui m’ont déplu?
Le scénario, tout d’abord.
Il est faible et manque vraiment de ce grain de folie et de cette passion qui portaient les Harry Potter.
La distribution, ensuite.
Je suis la première à me laisser embarquer dans une histoire lorsqu’elle est bien jouée.
Mais là…  pardon pour les acteurs, mais la plupart, à de rares exceptions près, sont d’une fadeur dont on se demande si on leur a demandé de gommer tout ce qu’ils auraient pu apporter d’originalité à leurs personnages.
Eddie Redmayne, qui endosse le rôle principal, est un acteur confirmé…
Mais dans le cas présent…  impossible pour moi de me connecter à son personnage sans charisme et dans son interprétation bancale et insipide.
Difficile de s’y attacher…
Pour moi, les deux personnages qui tirent leur épingle du jeu sont la délicieuse et piquante Queenie Goldstein, (jouée par Alison Sudol) et le touchant Moldu (pardon: « Non-Maj’) Jacob Kowalski (Dan Fogler).
Quant aux grandes vedettes du film, ce sont la valise de Norbert s’ouvrant sur un univers fantastique, et les effets spéciaux.
Eux sont superbes…
J’ai beaucoup aimé quelques scènes, comme la découverte des animaux cachés dans la besace, la préparation du repas par Queenie, visiblement très sensible au charme de Jacob, et la visite rendue à Gnarlak, d’une des trouvailles du film.
Et j’ai été ravie de revoir les elfes de maison!
On ne se refait pas…

Ceci dit…
A côté de moi, dans la salle de cinéma, étaient installées deux fillettes d’une dizaine d’années venues voir le film comme des grandes, sans doute déposées par leurs parents.
Elles ont frémi là où il fallait frémir, ont fondu devant certaines créatures, et sont ressorties ravies.
Comme, après tout, elles font partie du public cible, il fallait le relever!

Vu le clin d’oeil final où apparaît Johnny Depp, il semble clair qu’il y aura un deuxième volet.
Reste à savoir si le réalisateur va redresser la barre… et si Eddie Redmayne aura le droit d’animer et d’habiter différemment son personnage!

Martine Bernier

Les Animaux Fantastique, de David Yates.

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