Au service de…Chine!

Merci à celles et ceux qui m’ont demandé des nouvelles de Chine, ma poulette prise du syndrome de la couveuse.
Et bien non, ce n’est pas fini.
Elle semble toujours croire qu’elle est investie d’une  mission: faire naître des nuées de poussins et repeupler nos terres!
Le hic, c’est qu’elle continue à couver dans le vide.
Chaque jour, donc, je poursuis mon petit manège.
J’ouvre le poulailler et salue mes Boulettes, je leur donne à manger à l’ombre des grands arbres, répondant au plus vite aux invectives d’une Kaki affamée, puis je prends Chine qui ne veut pas se lever et je la pose à côté de la nourriture.
Là, elle picore, puis court derrière Kaki au pas de course, poursuivie par moâ qui ne supporte pas qu’elle ennuie ma protégée.
Dès que j’ai le dos tourné, Chine retourne dans le poulailler, dans le coin des pondeuses.
Je vais donc la déloger pour la poser dans un autre « casier » pour laisser aux autres le loisir de pondre en paix.
Je renouvelle mon manège en général trois fois par jour.
Et entre deux, je pose de petites portions de graines sur le foin, à quelques centimètres de Chine… qui les avale sans se faire prier.
Elle a faim et je n’ai pas envie qu’elle dépérisse…
Alors que je racontais ce détail à une amie citadine, elle a éclaté de rire en me disant: « Et tu t’étonnes qu’elle ne revient pas à la réalité? Moi non plus je ne voudrais pas renoncer au petit-déjeuner au lit tous les matins! Mais comment peux-tu te tracasser pour une poule? »

Tsss.

Martine Bernier

 

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