J’avais 12 ou 13 ans, je crois, lorsque j’ai rencontré Annick pour la première fois.
Nous nous sommes retrouvées dans la même classe, et une amitié très forte s’est installée entre nous.
Une belle amitié d’adolescente, et de belles années de complicité au cours desquelles nous parlions durant des heures…
Ses parents, que j’aimais beaucoup, me recevaient souvent chez eux et je vivais des moments heureux au coeur de cette famille joyeuse et aimante où je retrouvais également Dominique, la soeur d’Annick, que j’aimais beaucoup elle aussi.
Devenues adultes, nos routes se sont séparées, mais nous n’avons jamais vraiment perdu le contact.
Nicky restait un pilier indétrônable de ma vie, même si nous n’arrivions plus à nous voir souvent.
Nous nous sommes revues en Suisse, puis, en Bretagne où elle vivait alors.
Elle a toujours été là, en filigrane de ma vie et nous savons l’une comme l’autre que quoi qu’il nous arrive, il nous suffit de faire un signe pour que l’autre réponde présente.
C’est ainsi…
Aujourd’hui, Annick vit en Belgique et c’est moi qui me suis installée en France avec mon Capitaine.
Et nos retrouvailles étaient programmées pour ce week-end, des années après notre dernière rencontre.
Avec sa maman, elles prenaient la route de la Provence et ont fait escale chez nous.
Un intense moment d’émotion et le bonheur pour moi, ponctué par la joie de pouvoir leur présenter mon Capitaine…
Nous nous sommes retrouvées comme si nous nous étions quittées la veille, retrouvant notre complicité, nos fous rires et cette grande tendresse qui a toujours été présente entre nous et avec sa merveilleuse maman.
Nous avons passé des moments inoubliables, tous ensemble, avec mon Capitaine séduit lui aussi par leurs personnalités.
Et je n’espère qu’une chose: avoir pu leur donner l’envie de revenir régulièrement en Franche-Comté!
Martine Bernier
