Lorsque j’habitais à Leysin, dans les Alpes Vaudoises, le mot « aster » n’évoquait rien d’autre pour moi que le nom porté par une demeure locale.
En début de semaine, lorsque mon Capitaine et moi avons été à la recherche de nouveaux rosiers, je suis tombée en arrêt devant deux pots remplis de fleurs blanches, mauves et violettes (si, si, il y a une nuance!).
Ce n’est qu’en les ramenant chez nous et en déchiffrant leurs étiquettes que j’ai vu qu’il s’agissait de ces fameux asters.
Je les avais bien sûr souvent vus, mais je ne les associais à aucun nom.
Je les ai installées devant la véranda, en clin d’oeil à la commune de Belgique où j’ai vécu enfant, et qui arborait les couleurs mauve et blanc, à l’image de son équipe de football, Anderlecht.
Pourquoi ce clin d’oeil?
Parce que j’aimes ces couleurs et parce que dans deux jours, nous recevrons l’une de mes amies d’enfance et sa maman.
Des retrouvailles après des années d’absence.
Pour avoir vécu un scénario identique voici trois ans, je sais que ce sera riche en émotions placées sous le signe des asters!
Martine Bernier
