L’estampe

Lorsqu’il m’a offert ce paquet, mon Capitaine m’a dit: « Assieds-toi pour l’ouvrir, c’est mieux… »
Intriguée, je l’ai ouvert… et j’ai découvert une reproduction que je cherchais en vain depuis longtemps.
Celle d’une estampe japonaise d’Hiroshige: L’Averse.

Il pleut sur Edo, et rien ne permet de s’abriter sur ce pont.
Sur son radeau, un homme se presse pour regagner la rive…
Les passants ont tous le visage caché sous leurs chapeaux ou leurs parapluies, et c’est ce qui permet de donner à ce tableau une atmosphère générale sans que l’on puisse s’accrocher à ces petits personnages anonymes.

J’aime cette estampe depuis très longtemps, mais je n’ai jamais réussi à la trouver.
Et là…
Elle va rejoindre celles qui sont déjà accrochées sur les murs de ma chambre et qui révèlent tout le talent et toute la finesse des artistes japonais…

Martine Péters


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