L’oiseau bleu

Lorsque j’étais enfant, la mise en place et la décoration de l’arbre de Noël était une étape importante dans l’année, comme pour la plupart des familles.
Et elle se terminait toujours par deux rituels immuables: la fixation de la « flèche » sur la cime de l’arbre, et… la pose de l’oiseau bleu, qui resemblait à un paon.
Cet oiseau était fait en verre mercuré, très fragile.
Son corps était si délicat qu’il nécessitait mille précautions.
Il était terminé par une longue queue souple, en pinceau.
J’ai grandi et je n’ai jamais revu l’oiseau  bleu.
J’ai cherché à m’en procuré un autre pour le poser dans les sapins de mes Noëls suivants, mais je n’en ai jamais trouvé lui ressemblant de près ou de loin. 
Les oiseaux n’ont pas leur place sur les sapins de Noël, apparemment. Jusqu’à ce que je reçoive une publicité axée sur la déco de fin d’année telle qu’elle se trouve en Russie.

J’y ai découvert des oiseaux à fixer aux branches.
Il ne ressemble pas à celui de mon enfance, sa queue est composée de plumes.
Je n’en ai pas acheté… mais ils m’ont renvoyée à ce souvenir d’autrefois.

Martine Péters (Bernier)


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