Depuis que nous sommes installés en France, je suis souvent étonnée par la qualité de certains services.
Je sais que je nage un peu à contre-courant en la matière et que je suis enchantée là où beaucoup d’autres grincent des dents… mais c’est ainsi.
Je n’ai jamais eu à me plaindre des services de santé, bien au contraire, de la Poste rapide et efficace et de pas mal d’autres choses que j’apprécie au quotidien.
Parmi mes chouchous, je distingue les livreurs.
Il est absolument sidérant de voir la rapidité avec laquelle nous recevons un paquet.
Pour beaucoup c’est une habitude que l’on ne remarque même plus.
Pour moi, ce n’est pas le cas.
Les livreurs ont un métier exigeant, stressant, et je n’en ai encore jamais rencontré de désagréables.
La seule expérience négative que j’ai faite à ce niveau, ce fut en Suisse, lorsque j’habitais à St-Gingolph.
Par deux fois, j’ai eu à faire à un jeune homme incroyablement arrogant qui m’appelait pour savoir si je ne pourrais pas me déplacer jusqu’à Aigle ou Monthey pour qu’il puisse me remettre le colis commandé, car, ajoutait-il, Saint-Gingolph était vraiment le bout du monde.
Pour ceux qui l’ignoreraient, cette ville frontalière entre la Suisse et la France se trouve à 20 km d’Aigle et à 22 km de Monthey.
Je ne sais pas si ce jeune homme a fait long feu dans son métier, mais je n’étais pas la seule à avoir rencontré des soucis avec lui.
Dans la région, il finissait par s’être taillé une réputation, n’hésitant pas à appeler les clients qui habitaient en montagne où dans des endroits qu’il jugeait trop reculés, afin de leur demander de se déplacer à sa rencontre.
Rien de tout cela ici où plusieurs sortes de livreurs officient, privés ou non.
Tous, hommes et femmes, ont en commun un sourire et une gentillesse indéfectibles, y compris durant les périodes de Noël ou de soldes où ils charrient un volume impressionnant de marchandises au quotidien.
Martine Péters
