Trois façons d’appréhender la pluie…

Après une ultime  journée superbe ponctuée, sur sa fin, par un vent bien senti, l’hiver semble avoir compris qu’il ne pouvait pas nous quitter aussi tôt.
Jeudi soir, la nuit a débuté sur quelques gouttes de pluie et, vendredi matin, il pleuvait à verse lorsque j’ai ouvert l’une des portes donnant sur le jardin.
Pomme, qui était censée faire sa balade matinale, a fait trois pas dehors et est revenue au pas de course se mettre à l’abri.
Pour ma part,  je suis allée écouter et regarder la pluie depuis la véranda avant de me préparer pour ma visite de la journée à mes poulettes, avant de commencer à travailler.
Cette pluie vivifiante qui vient abreuver le jardin m’a mise de bonne humeur… même si j’ai réalisé très vite que Pomme préférait attendre mon retour au sec.
Arrivée au poulailler, j’ai ouvert la porte en m’annonçant et j’ai caressé mes protégées  une à une en leur expliquant qu’il ne fallait pas espérer une journée magnifique…
Mon discours n’a pas eu l’air d’intéresser Chine qui, comme chaque matin, a volé la première pour se retrouver dehors.
Pendant une seconde, elle s’est figée, réalisant qu’il pleuvait.
Dès qu’elle en a pris conscience, elle est revenu en courant à toute vitesse pour se mettre à l’abri.
Puis elle m’a regardée et m’a invectivée comme si j’étais responsable de ce changement de temps peu apprécié.
Je suis repartie en riant…

Martine Péters


 

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