Restrictions et inquiétude

Un matin, j’ai réalisé que, sur plusieurs de mes rosiers, de jeunes pousses avaient été sectionnées et gisaient sur le sol.
Il ne m’a pas fallu des heures d’observation pour réaliser que mes poulettes, décidément très à l’aise dans leur environnement, se délectaient de ces parties de la plante.
La sanction a été immédiate: mon Capitaine a drastiquement réduit leur périmètre de pérégrinations, leur interdisant momentanément l’accès à la roseraie.
Elles pourront à nouveau s’y promener lorsque les rosiers auront poussé et lorsque les dalles de l’allée centrale auront été posées.
Mes protégées ont toujours un grand territoire de balade mais, par la force des choses, elles ne peuvent plus se promener devant mon bureau ou devant la véranda.
Pomme s’en console en allant les voir avec moi lorsque je m’en occupe…
Et les Boulettes ne semblent pas m’en tenir rigueur, elles qui nous offrent chaque jour entre quatre oeufs quotidiens.
Mais au milieu de la troupe, ma petite poule grise, Plume, reste très fragile.
Même si depuis deux jours elle répond à mes attentions en mangeant, buvant et bougeant un peu plus, je reste inquiète.
J’ai donc pris la décision de l’emmener chez le vétérinaire juste après Pâques si elle ne va pas mieux.
En attendant, c’est le monde à l’envers… c’est moi qui couve ma poule!

Martine Péters

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