L’évasion

Dimanche matin, nous prenions le petit-déjeuner avec mon fils et son petit schtroumpf sous la terrasse.
Au lendemain de la Fête de la Guitare, les hommes s’étaient levés tard, et il était près de midi.
Tout en suivant les conversations, je laissais aller mon regard vers le jardin.
C’est ainsi que j’ai vu au loin une forme grise indéfinissable, à côté de l’un des bacs potager.
Je me demandais ce que c’était lorsqu’elle a bougé.
C’est là que j’ai compris:
– Une poule! L’une de mes poules est sortie!
J’ai foncé dehors avec Sébastien pour constater que ce n’était pas une, mais deux de mes protégées qui s’étaient fait la belle, profitant du fait que j’avais dû mal fermer la porte de leur enclos.
Praline et Chine, les inséparables, se baladaient dignement en se dandinant, picorant de-ci de-là, ravies de retrouver cette partie du jardin qui ne leur est pas ouverte en été.
Pour les faire revenir, j’utilise des vers de farine qui ramènent toujours les gourmandes au bercail, ce que j’ai fait tandis que Sébastien les rabattaient de son côté.
En quelques minutes, l’affaire était réglée et la tentative d’évasion réprimée.
En douceur…

Martine Péters

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