Le repas improvisé

Pluie, vent, douceur anormale, neige, grésil et retour du froid avec un rayon de soleil: en trois jours, ce mois de février aura été un festival de toutes les météos possibles en cette saison.
Perturbés par ces conditions de vie compliquées, les animaux du jardin dépriment, se cachent… et ont faim.
Les oiseaux en particulier ont trouvé le moyen d’entrer dans la remise désormais fermée afin d’y être à l’abri.
Des volées de passereaux m’accueillent ainsi à chaque fois que je rentre ou sors mes poules du poulailler…
Celles-ci sont tout aussi accablées notamment par la pluie tombée en abondance, ce qui a fait sortir la rivière de son lit.
La seule façon pour pouvoir les nourrir au sec sans que les graines ne prennent l’eau, est de poser leurs mangeoires dans « l’antichambre » de leur poulailler.
Le problème… c’est que les poules n’aiment pas voir leurs habitudes perturbées.
Elles préfèrent ne pas s’alimenter plutôt que se nourrir à une place inhabituelle.
A une exception près…
Alors que, pour remplir l’une des mangeoires, j’ouvrais l’un des tiroirs contenant les réserves de graines j’ai réalisé que, dès que j’ai eu le dos tournée, Neige, ma petite poule hollandaise blanche, a trouvé très pratique de se nourrir directement à la source.
Lorsque je suis revenue  pour fermer le tiroir, elle était perchée sur l’un des bords et picorait avec délices…
Dire qu’elle faisait bombance est très en-dessous de la réalité.
Je n’ai pas eu le coeur de refermer ledit tiroir…

Martine Péters

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