Mutine Kiwi

Vendredi soir.
Toute mes poule m’attendent à la porte du poulailler pour rentrer.
Toutes sauf une: Kiwi, ma petite Hollandaise.
L’arthrite à la patte dont elle souffre ne guérira pas.
Elle ne la pose plus que rarement sur le sol, mais cette extraordinaire petite poule est toujours aussi vive, galope à toute vitesse, mange comme quatre, s’intéresse à tout et semble toujours très occupée.
Irrésistible petit personnage…
Qu’elle ne soit pas là pour l’heure du couché est anormal.
D’habitude, elle est la première que je pose délicatement dans le foin du poulailler.
Je l’appelle tout en commençant à rentrer les autres, mais elle n’apparaît pas.
Inquiète, je fais le tour des deux enclos sans la trouver,  compris du côté des potagers surélevés.
Elles aiment profiter de l’abri de ces grandes structures de bois pour se protéger du vent, des intempéries… et des regards indiscrets.
Mais là… pas de Kiwi.
J’imagine le pire et finis par prévenir mon Capitaine:
– Kiwi a disparu!
J’arrive!
Lui aussi est attaché à ces merveilleux oiseaux qui ne le craignent pas et s’intéressent même beaucoup à lui lorsqu’il est au jardin.
Pendant qu’il se prépare à me rejoindre, je retourne dans le grand enclos où j’appelle désespérément ma poule qui, d’habitude accourt à son nom.
Et là… j’ai vu apparaître une petite tête ronde à l’angle de l’un des potagers.
Elle a entendu son nom, devait dormir quelque part sous la haie, et s’est empressée de me retrouver.
Cette petite bouille qui me regardait est une image que je ne suis pas prête d’oublier.
J’ai pris ma polissonne dans mes  bras et l’ai ramenée auprès de sa soeur qui l’attendait dans le poulailler.
Elle a été accueillie par un concert de « côôôt ».
La famille était au complet!

Martine Péters

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