Tempête…

Où que vous soyez en France, en Belgique en Suisse, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou ailleurs, vous avez sans doute profité ou du moins entendu parler de la tempête Ciara venue animer à sa façon le quotidien de ces derniers jours.
La Franche-Comté n’a pas été oubliée.

Dimanche soir.
Soulagée de savoir mon fils et son petit bien rentrés en Suisse, j’ai rentré les pots et autres balais qui risquaient de s’envoler, et nous avons attendu.
En fin d’après-midi,  alors que le vent soufflait à peine, j’ai rentré mes  mini poules pour la nuit.
Une nuit agitée, parsemée de bourrasques et de bruits étranges, comme celui de la petite cloche de bronze installée à l’entrée de la véranda tintant fortement sans qu’aucune main humaine ne l’aie agitée.

Lundi matin.
Au petit matin, je suis allée vérifier le jardin: rien n’avait bougé, nous avions eu de la chance.
Restait un souci de taille: comment faire pour ne pas mettre mes poules en danger tout en leur offrant la possibilité de sortir si elles le voulaient?
J’ai installé leur nourriture à l’abri, dans l’antichambre du poulailler dont j’ai ouvert la porte.
En revanche, je n’ai autorisé l’accès qu’à l’enclos de base, plus protégé que l’autre.
Ne restait plus qu’à aller voir mes protégées régulièrement pour m’assurer que tout se passait bien.
Dans la journée, j’ai appris que, un peu partout, des toitures s’étaient envolées, des arbres arrachés et couchés sur les routes, des foyers se retrouvaient sans électricité..
Nous faisons partie des chanceux…

Martine Péters

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