Home, sweet home…

Pour ma part, ma période de confinement a commencé il y a un peu plus de trois semaines, lorsque je me suis trouvée en proie à une forte fièvre qui a duré 15 jours, assortie de symptômes ressemblant à une grippe.
Comme il était déjà question du coronavirus même si la France n’était pas encore confinée, j’ai décidé de ne plus sortir pour ne pas faire circuler mes microbes quels qu’ils soient, et de protéger mon Capitaine.
Lorsque j’ai été assez vaillante pour faire quelques pas dans le jardin, la nouvelle du confinement est tombée.
J’ai donc continué sur ma lancée.
Ni mon Capitaine ni moi n’avons l’impression de « subir » cette retraite.
Vivre ensemble est un bonheur, pas une corvée…
Nous partageons plus de choses encore, et profitons des ressources réunies dans notre lieu de vie.
Le jardin fleuri est plus que jamais notre espace de liberté, partagé avec Pomme et nos poules de charme.
Quant à l’intérieur… il recèle de trésors.
La compagnie l’un de l’autre, les livres, les possibilités offertes par Internet, la télévision, la musique… tout cela fait de nous des cloîtrés privilégiés et heureux, reconnaissants à tous ceux et celles qui donnent de leur personne pour soigner les autres et assurer la vie quotidienne de la population.
Les oiseaux et autres mammifères que certains condamnent à vivre en cage  sans se demander s’ils ne font pas de leur vie un enfer n’ont pas notre chance…

Martine Péters

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