Merci, Monsieur Uderzo!

J’étais haute comme trois pommes lorsque mon père a ramené pour la première fois un album d’Astérix à la maison.
Le découvrir a été un vrai bonheur.
Je connaissais déjà Oumpah-pah qui régalait nos heures de loisirs, et voilà que ce petit Gaulois et ses truculents acolytes entraient dans nos vies pour très longtemps…
Tous ces joyeux drilles étaient tous nés de l’imagination de Goscinny et du crayon d’Uderzo.
Ils ont arrêté de se consacrer à Oumpah-Pah en 1961, me privant définitivement de mon cher Hubert de la Pâte Feuilletée, aussi connu sous le surnom de Double-Scalp  faisant référence à sa perruque poudrée.
Je me suis d’ailleurs empressée de me procurer la compilation des albums de notre indien  préféré dès qu’elle est sortie.
Puis je me suis attachée à Astérix, né la même année que moi, au point de ne jamais manquer la sortie d’aucun de ses albums ou presque.

Le décès de René Goscinny, à 51 ans, a été un triste coup de tonnerre, en 1977.
L’annonce de la disparition d’ Albert Uderzo est moins choquante en raison de son âge.
Mais il avait beau avoir 92 ans, nous le voyons partir avec tristesse.
Nous lui devons des heures et des heures de bonheur.
Car, ils nous ont rendu heureux, ces compères, en nous embarquant avec eux dans le monde délicieux de leurs héros.
Uderzo est donc parti rejoindre son complice Goscinny…
Espérons qu’il ait laissé des consignes à Panoramix avant de partir pour qu’il planche sur une recette de potion magique contrant les virus les plus agressifs…
C’est en tout cas ce que pense le dessinateur Chapatte dans le journal suisse « Le Temps », comme me le signalait une amie…

Martine Péters

Dessin de Chapatte dans le journal Le Temps »

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