Vous avez dit virus ?

Depuis des mois, il est l’hôte indésirable, celui dont personne ne veut, qui impose sa présence nocive dans nos vies et remet en question l’économie du monde entier.
Son nom, Corona 19, fait penser à un nom de code ou au nom d’un robot tout droit sorti d’un film de science-fiction qui n’amuse personne.
Il tue, épuise patients et personnel médical, effraye, fâche, désorganise…
Nous devons apprendre à vivre avec lui, et ce n’est pas  une mince affaire.
Outre ses effets directs, ce virus a la particularité de révéler des facettes parfois insoupçonnées de certaines personnalités.
Il y a celles et ceux qui se dévouent sans compter, souvent bien mal récompensés pour leurs efforts.
Il y a ensuite la masse de personnes dont je fais partie, qui respectent les consignes de sécurité sanitaire, en s’efforçant ainsi que de contribuer à canaliser l’épidémie.
Et puis il y a toute une frange de la population qui estime qu’il est intolérable de lui demander de respecter un couvre-feu, des limitations au quotidien, le port d’un masque, etc.
Lorsqu’un micro se tend vers elles, ces personnes dénoncent une atteinte à leur liberté individuelle, estiment que ni elles ni celles et ceux qu’elles fréquentent ne courent le moindre risque de contamination, que leur comportement n’est un danger ni pour elles ni pour qui que ce soit.

Comme d’habitude, il faut quelque temps avant qu’elles ne se rendent compte qu’elles avaient tort, soit en tombant elles-mêmes malades, soit en infectant leurs proches.
Le cerveau humain est décidément complexe…

MP

 

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