Flics ou voyous?

Quand j’étais enfant,  la présence des policiers que nous croisions parfois dans les rues était rassurante à mes yeux.
J’aimais bien l’expression « gardiens de l’ordre », et je trouvais précieux de pouvoir compter sur ces garants de la sécurité.
Je n’ai pas changé d’avis avec le temps.
Et je suis horrifiée lorsque, devant mon écran, j’assiste à des scènes de violence urbaine d’une férocité inouïe, au cours desquelles ils sont pris pour cibles.
C’est dire si j’ai été choquée de voir les images de ces hommes en uniformes tabassant  un producteur de musique qui n’avait strictement rien fait.
La scène ressemblait à celles que l’on a pu voir aux États-Unis, au cours desquelles des hommes noirs perdent la vie.
J’ai souvent travaillé avec la police dans le cadre de mon métier, et j’y ai rencontré une majorité « d’hommes bien ».
Leur métier est extrêmement difficile, souvent dangereux.
Que des individus  qui font partie de leur corporation agissent comme l’ont fait ces hommes doit être une blessure pour toute la profession.
D’autant que si les vidéos et autres images de caméras de surveillance n’avaient pas été là,  la victime serait probablement passée pour coupable, comme l’affirmaient ses agresseurs.

Il ne reste plus qu’à attendre la parole de la justice.
Et elle risque de faire couler encore beaucoup d’encre.

Martine Péters
 

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