Les complices

Je peux dire aujourd’hui que mon choix d’adopter une deuxième petite chienne bichon havanais, de la même race que Pomme, donc, était une excellente idée.
Elles forment désormais un duo inséparable et très complice, comme elles nous l’ont encore prouvé hier.

Samedi matin.
Je suis dans la salle de bain, à l’étage, alors que nos deux Mogwaïs ont accompagné mon Capitaine au jardin.
Mais lorsque je sors… je les trouve toutes les deux derrière la porte, assises côte à côte, le museau levé vers moi.
Elles m’attendaient.. tout en sachant qu’elles n’ont pas le droit de remonter à cet étage dans la journée.
Les escaliers représentent un effort physique trop important pour un petit chien de 4 mois comme Kali, raison pour laquelle nous avons installé une « barrière » provisoire en carton en bas, pour qu’elle ne puisse pas monter.
Seulement là… mon Capitaine n’avait manifestement pas eu le temps de la mettre.
Ma réaction a été celle qu’elles attendaient:
– Mais! Qu’est-ce que vous faites là, toutes les deux? Bon, je dois descendre tout cela en bas. Pomme, viens avec moi. Et toi, Kali, tu restes là: je reviens te chercher. Tu ne descends pas, d’accord?

Ma déclaration semble les mettre en joie et elles partent dans une cavalcade effrénée à travers tout l’étage.
C’est très drôle… mais j’ai beaucoup de choses à faire, et je me décide à les interrompre au bout de deux ou trois minutes:
– Stop! Pomme, viens, nous descendons. Kali, tu restes là, j’arrive.

Arrivée en bas, je réalise que bébé Mogwaï est en train de descendre consciencieusement, marche après marche, et arrive déjà au rez-de-chaussée… accueilli par Pomme qui lui fait la fête comme si elle la félicitait pour son exploit.

Complices, vous dis-je… 

Martine Péters

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