Kali et la voiture

Mercredi, alors que j’étais plutôt pour laisser nos deux Mogwaïs à la maison pendant que nous devions nous absenter à Vesoul, mon Capitaine a plaidé leur cause pour qu’ils puissent nous accompagner, sachant qu’il restait avec eux durant mon rendez-vous.
J’ai accepté, sachant que ce ne serait pas simple.
Si Pomme a toujours adoré la voiture, ce n’est pas le cas de Kali.
Au bout d’une petite poignée de kilomètres, elle a commencé à nous faire part de son mécontentement en recommencant à « parler » comme elle l’a fait dès le premier jour de notre rencontre.
Quand elle est contrariée, Kali chante et parle d’une manière très explicite.
Nous avons pourtant tenu bon, la laissant à l’arrière avec Pomme qui, elle profitait du trajet.
Bébé Mogwaï insistait en revanche pour nous rejoindre à l’avant… sans succès.
Lorsque j’ai retrouvé mes trois complices après mon rendez-vous, mon Capitaine m’a dit que Kali avait été malade.
Nous avons donc programmé différemment le retour, pour qu’elle évite de s’énerver à nouveau.
Cette fois, je l’ai prise sur mes genoux et je m’en suis occupée durant tout le trajet.
Plus calme, elle a cependant bien marqué sa désapprobation d’être dans ce véhicule qu’elle n’apprécie pas.
Une fois de retour au Nid, elle a retrouvé le jardin et la maison avec un plaisir tellement évident que c’en était drôle à voir.
La décision est donc prise pour les prochaines sorties de ces prochains mois, confinement oblige: nous l’habituerons sur de courtes distances, peu à peu. 

Toute la soirée, elle  m’a prouvé sa reconnaissance pour mes attentions… tendre comme peut l’être un affectueux bâton de dynamite!

Martine Péters

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