Quand la nature se fâche (2)

L’article publié hier a suscité des réactions à travers des messages reçus.
J’ai donc décidé de retracer les heures qui ont suivi ce que je pensais être la fin de la journée, mercredi soir.
Si mon Capitaine a épongé les restes de l’inondation jusqu’à minuit, je me suis éclipsée une heure plus tôt, harassée.
Mais en pénétrant dans la chambre située à l’étage, une très désagréable surprise m’attendait: elle aussi avait subi une petite inondation, et le parquet était jonché d’eau, de petites  branches et de feuilles.
Pour la première fois depuis que nous sommes ici, j’avais sans doute mal refermé la fenêtre après avoir aéré la pièce… et il a fallu que je le fasse ce jour-là…
Il semblerait que des grêlons soient rentrés dans la pièce avant de fondre sur le sol et… sur le lit.
Autant dire que nous avons passé des moments épiques.

Le lendemain matin, je suis retournée dans la roseraie, la boule au ventre.
Je redoutais  de la retrouver laminée.
Il y a eu des dégâts, bien sûr, mais moins importants que je le craignais.
J’ai ramassé les fleurs coupées, les ai disposées dans une assiette remplie d’eau, ai coupé les branches brisées, ramassé les différents végétaux qui jonchaient le sol…
L’arbre mort semble avoir été épluché par la violence des éléments.
Le soleil est revenu, les poules, dont le poulailler n’a pratiquement pas souffert, ont repris leurs pérégrinations, la vie a repris…
Mais, dans le petit morceau de jardin qui sépare la maison de la route, l’aubépine d’Adèle, la grand-mère de mon Capitaine, est désormais couché, déraciné par le vent.  
Ce spectacle me serre le coeur…
J’ai appris que nos amis de la rue d’à côté ont eux aussi eu des dégâts: l’abri de leurs chevaux a été détruit, et l’épisode a beaucoup stressé ces animaux sensibles.
Mon amie « de l’autre côté de la rivière », à laquelle j’ai immédiatement pensé lorsque la grêle a commencé à tomber, à vécu également des soucis avec ses chevaux très angoissés par l’orage.
Sa famille et elle  ont aussi à déplorer des arbres brisés.

Et ce mercredi… le soleil a fini par revenir après la pluie, comme si de rien n’était.

Martine Péters

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