Comment est-ce possible…

Pomme, juillet 2021

En cette période, les refuges pour la protection des animaux tirent une fois de plus la sonnette d’alarme.
Malgré les campagnes d’information et les mises en garde, ils savent qu’il y aura encore des vagues d’abandons en cette période de vacances.
C’est un phénomène qui, tout à la fois, m’écoeure, me rend triste et me met en colère.
J’ai pris cette photo hier.
Pomme aura 12 ans en novembre.
Nous vivons ensemble depuis qu’elle a trois mois et, mis bout à bout, nous n’avons pas dû passer plus de trois semaines l’une sans l’autre durant tout ce temps. 
Elle est mon ombre, mon inséparable, comme le furent Benjie, ma chienne bearded collie, puis Scotty, ma petite scottish terrier.
Je devine l’humeur de mon Mogwaï, ses besoins, ses douleurs à la seconde où je la vois.
Son regard est plus parlant que tous les discours.
Comme l’est celui de Kali, la petite chienne qui partage elle aussi notre vie depuis quelques mois.
Tous  nos chiens ont à peu près le même, chargé de la même intensité.
Comment est-il possible de trahir, de faire souffrir, d’abandonner un animal qui, contrairement à certains humains, est incapable de rouerie, de déloyauté ou de méchanceté?
Il faudrait qu’au moment d’acquérir un animal quel qu’il soit, chacun se pose une question essentielle: « Quoi qu’il arrive, serais-je digne de lui, lui serais-je inconditionnellement fidèle? ».
S’il y a la moindre ombre d’un doute… renoncez.

Martine Péters

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