Langage de bichons…

Pomme et Kali, mes  petites chiennes Bichon Havanais ont deux caractères très différents, une différence d’âge de 10 ans 1/2… et pourtant, elles s’entendent comme larrons en foire.
Toutes deux ont des attitudes qui nous font souvent rire.
En voici quelques exemples:

– Kali aime jouer, mais, parmi tous ses jouets, voue une passion à une grenouille bleue en caoutchouc et à un rat en tissu, tous deux munis d’un « pouet-pouet » bien sonore.
Un soir de la semaine, alors que nous allions tous nous coucher à une heure avancée, elle monte en courant avec sa grenouille, la lançant le plus haut possible, la rattrapant, galopant dans tous le sens, filant dans le couloir…  Amusée, je lui explique que là, il est plutôt l’heure d’aller se coucher…. phrase dont le seul écho se résume à une nouvelle cavalcade dans le couloir. Je l’appelle donc: « Kali? Viens… il est l’heure d’aller dormir. Va vite dans ton panier. »
A contre-coeur, grenouille dans la bouche, elle rentre dans la chambre dignement… grognant légèrement pour marquer son mécontentement. Voir ce mini Mogwaï absolument craquant marquer sa désapprobation  était hilarant… et rappelait furieusement certains comportements enfantins…
– Aucun de mes chiens n’a jamais eu le droit de grimper sur les lits. Mais vu son grand âge, je fais depuis peu une exception pour Pomme qui, le matin, peut venir sur le couvre-lit passer quelques instants à mes côtés. Depuis que cette petite entorse au règlement intérieur a été adoptée, mon Mogwaï en chef a rajeuni!
Elle est beaucoup plus joyeuse et remplie d’énergie.  Ce mardi matin, à 9 heures, Kali avait rendez-vous avec le vétérinaire pour retirer les fils de sa petite intervention de la semaine précédente. Avec mon Capitaine, elle partait dans son joli petit harnais rose marqué à son nom, et j’avais le coeur serré de voir mon petit panda s’en aller d’un air inquiet. Pomme l’a accompagnée jusqu’à la porte de la véranda, puis  l’a regardée s’éloigner. Je m’apprêtais à la consoler en pensant qu’elle était triste de la voir partir…  mais rien ne s’est passé comme je le prévoyais. 
Elle a couru à travers toute la maison, prenant les positions du jeune chien qui a envie de jouer, tournant autour de moi, puis me précédant jusqu’à mon bureau où mon travail m’attendait. Etonnée, je lui ai demandé: « Pomme… tu veux un nonosse? » Encore plus contente, elle a couru jusqu’au « meuble à nonosses », a pris ce que je lui tendais et est allée le déguster avec délice, ravie que personne ne tente de le lui chiper. Puis elle s’est installée dans son panier, à côté de moi… et a guetté la porte jusqu’au retour de sa Kali…

Martine Péters

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