Pomme nous fait peur…

Lundi après-midi.
Depuis quelques jours, Pomme boitait.
J’étais dans une semaine surchargée, avec énormément de travail et  beaucoup de passage à la maison, mais il était hors de question de la laisser ainsi.
Nous avons pris un rendez-vous avec notre vétérinaire, qui a pu nous recevoir ce lundi.
En me rendant à ce rendez-vous, j’avais deux peurs.
Soit il s’agissait d’un problème similaire à ce qu’elle avait déjà eu par le passé et qui avait nécessité une opération.
Comme mon Mogwaï a désormais 13 ans et demi, je crains plus que jamais une narcose pour elle.
Soit il s’agit d’un problème d’arthrose qui pourrait la contraindre de prendre des antidouleurs et des anti-inflammatoires  dont je sais qu’ils sont très nocifs pour les reins et l’estomac. 
Dans le cabinet du vétérinaire, après la prise de radios, il s’est révélé que, non seulement elle s’est bel et bien déchiré les ligaments croisés comme par le passé, mais cette fois à l’autre patte, mais que, en plus, elle a  beaucoup d’arthrose… qui pourra être soulagée grâce à un nouveau traitement sous forme de piqûre unique à renouveler tous les trois mois.
Quant à la blessure, soit elle était opérée, soit Pomme vivait le restant de sa vie sous calmants.
J’ai écouté notre vétérinaire me proposer ces deux options auxquelles je m’attendais.
Et j’ai préféré l’opération, après qu’il m’ait confirmé que le coeur de ma petite Pomme était assez solide pour tenir le choc.
Je lui ai simplement demandé de m’autoriser à ramener Pomme chez nous le soir, pour qu’elle n’ait pas à passer la nuit seule à la clinique pour chiens.
A chaque fois qu’elle a dû subir une opération, je l’ai veillée, et il a tout fait pour nous faciliter la vie.
Ma requête a été acceptée et l’opération a été fixée… au lendemain matin.
Ce mardi, donc, nous étions là avant 8 heures avec notre petit Mogwaï.
Je lui avais beaucoup parlé la veille et le matin, lui expliquant ce qui allait se passer, en utilisant uniquement des mots qu’elle comprend.
Le matin, elle était joyeuse, mais constamment en contact avec moi.
Elle cherchait ma main, et je la rassurais…
Elle n’a pas semblé étonnée de partir.
Comme la veille, nous avons confié la maison à Kali qui restait seule pour la première fois, cette semaine, en compagnie d’un « nonosse ».
Arrivés au cabinet vétérinaire, mon Capitaine a décidé de poser Pomme sur le sol pour qu’elle puisse se soulager si elle le souhaitait avant d’entrer.
Mais, contrairement à ce qu’il pensait, elle a pris la direction de la porte d’entrée d’un pas décidé.
Elle savait clairement où nous allions.
A l’heure où j’écris ces lignes, j’attends la fin de l’opération pour appeler le cabinet et savoir si tout s’est bien passé.
Après une nuit quasiment blanche, je sais que je ne me sentirai mieux que lorsque je retrouverai mon inséparable Mogwaï et que je pourrai veiller sur elle.
Suite au prochain numéro…

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