Depuis qu’elle est tout bébé, Kali, bientôt 3 ans, la plus jeune de mes deux demoiselles bichons havanais, a une particularité dont j’ai déjà parlé ici: elle se comporte comme un hamster.
Lorsqu’elle a faim, elle se rend auprès des gamelles de nourriture disposées à leur intention, et se remplit la bouche de croquettes, jusqu’à avoir les joues bien pleines.
Puis elle nous rejoint au salon, vide ses provisions au centre de la pièce, et reprend ses croquettes une à une pour les déguster vautrée sur son confortable coussin.
Elle me fait penser aux illustrations que nous avons tous vus dans nos livres d’Histoire ou dans les albums d’Astérix, représentant des Romains assistant à des banquets où ils mangeait allongés…
J’ai déjà parlé de cette habitude de Kali.
Ce que je n’ai pas dit, c’est que la méthode a évolué.
Il arrive que celle que j’appelle « mini Mogwaï » soit dérangée dans les préparatifs de son festin, le plus souvent par un bruit annonçant un visiteur.
Elle laisse alors tomber ses provisions à l’endroit même où elle se trouve, pour filer vérifier ce qui se passe.
Le hic… c’est que lorsqu’elle revient, elle ne s’intéresse plus du tout aux malheureuses croquettes disséminées au milieu de la cuisine ou du salon.
Et lorsque nous lui demandons d’aller les ramasser, elle fait celle qui ne comprend pas et retourne à ses autres occupations.
J’ai alors deux solutions possibles: soit je ramasse moi-même, soit je mets en place mon plan B.
J’avoue que le plan B est le plus efficace… et le plus mignon.
Il consiste à appeler ma douce et serviable petite Pomme, 13 ans, et à lui demander si, par le plus grand des hasards, elle serait intéressée par un petit en-cas improvisé.
Elle entreprend alors de déguster consciencieusement chaque croquette, sous l’oeil indifférent de Kali.
Quelle complémentarité!
Bichon hamster
par
