Astérix… ou le deuil d’un compagnon

Lorsque je suis arrivée au bout de l’allée, les deux couples de mes voisins qui forment les deux angles de mon Triangle d’Or avaient chacun un chien. Véro et Stéphane m’ont présenté leur petite Baboune dont j’ai abondamment parlé, et Béa et Fred avaient Astérix, un délicieux cocker de 4 ans.

Dès la première promenade que j’ai faite avec Scotty, nous avons fait sa connaissance. Les deux chiens se sont découverts à travers le grillage, plutôt contents de se voir. A chaque promenade, les deux compères faisaient un brin de causette, je distribuais des caresses et tout le monde était content.

Il y a quelque jours, Astérix a semblé de plus en plus fatigué. Béa a constaté qu’il n’avait plus d’appétit et l’a emmené chez le vétérinaire. Dans un premier temps, il a été envoyé dans une clinique vétérinaire, mis sous perfusion et placé en observation. Et aujourd’hui, la nouvelle est tombée: le petit cocker avait une déformation rénale grave, insoignable. Et Béa a dû prendre une décision profondément triste. Lorsqu’elle est revenue de la clinique, elle était seule. Astérix ne rentrera pas de la clinique vétérinaire. Sa maîtresse lui a épargné de souffrir sans espoir de guérison. Et elle est rentrée dans une période de chagrin bien difficile à consoler…

Ce soir, dans la maison qui fait face à la mienne, il fait triste. Aurore et Yoann, les deux enfants du couple, ont perdu leur compagnon à quatre pattes.

Oui, ce sont des animaux. Mais quel vide ils laissent lorsqu’ils nous quittent, eux qui aiment sans condition et qui ne trahissent jamais.

Salut, petit Astérix… tu nous manques déjà, petit bout toujours de bonne humeur…

 

Martine Bernier

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *