Quand Francis Blanche s’invite…

Le stress de la journée m’a poursuivie jusque tard le soir, hier.
Mais un bon stress, rendu joyeux par la gentillesse et la disponibilité de l’acteur que je venais d’interviewer.
L’article paraîtra dans le numéro de juin du magazine suisse Générations, et j’en parlerai ici une fois qu’il aura été publié.

Comme je travaillais dans l’urgence, la journée a été entièrement consacrée à ce texte, jusque tard dans la soirée.
Quand enfin j’ai quitté mon clavier, je n’avais plus qu’une envie: respirer.
J’ai flâné pendant quelques heures et, au moment de me coucher, j’ai pris un magazine pour terminer la journée sur un article que je voulais lire.
C’est dans ce magazine que je suis tombée sur cette phrase de Francis Blanche:
Un chameau, c’est un cheval dessiné par une commission d’experts…

J’ai eu l’impression de recevoir un cadeau.
A toutes les époques de ma vie, Francis Blanche, comme Pierre Dac, m’a séduite par son esprit parfois grinçant, toujours drôle.

Du coup, ce matin, je débute cette journée par un florilège:

– Un gourmet? C’est un glouton qui se domine.
– Je n’aimerais guère vivre sur la Lune. Ca m’embêterait de changer de quartier tous les neuf jours.
– C’est en sciant que Léonard devint scie.
– On est toujours l’imbécile de quelqu’un. Ce sont mes imbéciles à moi qui m’énervent.
– L’asperge est le poireau du riche.
– Concupiscent: ce n’est pas un mot, c’est un rébus.
– Vous me demandez si je suis athée? Je suis plus intéressé par notre vin d’ici que par leur au-delà.
– La preuve que la lune est habitée, c’est qu’il y a de la lumière!

Martine Bernier

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