Yasmine, la formidable bachelière

Il n’arrive pas si souvent qu’un article lu dans un journal me touche autant…
Hier, en feuilletant le journal « 20 Minutes ch »*, j’ai été attirée par un titre qui disait qu’au Maroc, à Casablanca, une jeune femme trisomique est devenue bachelière en décrochant son bac avec mention assez bien en sciences physiques.
Depuis, son histoire fait le tour de la Toile.

Yasmine Berraoui est née dans une famille qui l’a soutenue depuis toujours.
Son père, Jamal, est journaliste et sa maman, Mina, est aujourd’hui… la plus heureuse et la plus fière des mères.
Son père a expliqué que ni lui ni sa femme n’ont jamais baissé les bras et qu’ils s’étaient appuyés sur des sessions d’éducation psychomotrice, sur une aide psychologique et sur une foi inébranlable pour atténuer l’impact de l’infirmité sur leur fille.
En dehors de cela, leur fille n’a jamais eu droit à un soutien particulier au sein de l’établissement scolaire.
12,3/20 et la porte ouverte pour l’université…
La volonté et la réussite de Yasmine et de ses parents donne envie à Jamal de voir se développer dans les écoles des structures destinées à appuyer les parents qui « paient le lourd tribut à cette maladie ».

L’article a raison de rappeler que les cas de réussite scolaire sont rares parmi les personnes atteintes de trisomie 21.
Mais pour les enfants concernés qui disposent d’un QI leur permettant d’envisager des études, l’exemple de Yasmine est porteur d’espoir.

Et je retiens la phrase que son père a confiée en interview: « Où il y a de la volonté, il y a un chemin ».

Martine Bernier

* Edition du 7 juillet 2014, article de Sophie Pieren.

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