Journal pas trop intime…

Lundi 26 janvier

Petit matin froid…
Pomme et moi laissons dormir notre Capitaine et filons nous préparer pour la journée.
Elle sera plus active pour moi que pour elle!
Me retrouver dehors ne me fait pas plaisir: le ciel crachote des flocons et… je n’aime toujours pas cela.
Dans la matinée, l’un de mes articles m’accorde une belle rencontre, à Vevey.
Un homme sensible qui se pose les bonnes questions et réalise des projets bienfaisants.
J’en parlerai ici lorsque l’article que je lui consacre sera passé dans le magazine auquel il est destiné (Générations Plus, pour ne pas le nommer!).
Depuis le début de l’année, je cumule les rencontres, toutes enrichissantes.

De retour dans mon bureau, j’écris…
Et je profite de l’après-midi pour passer un coup de fil personnel à l’administration des impôts cantonaux.
J’ai besoin d’un éclairage sur un point que je n’ai pas bien compris.
Au bout de quelques instants, mon interlocutrice se confie.
Elle m’explique qu’elle a été presque traumatisée quelques heures auparavant par une dame qui lui a fait passer un très mauvais moment par téléphone.
Et me raconte les réactions agressives de beaucoup de personnes face à elle, représentante d’un service administratif qu’elles exècrent.
Je n’aurais jamais pu choisir de pratiquer un métier punching-ball…
Du coup, je la réconforte comme je peux!

Dans l’après-midi, alors que j’écris, pour ne pas changer, le téléphone sonne.
J’ai la surprise d’entendre la voix d’un monsieur que j’ai interviewé… le 7 janvier, date devenue tristement mémorable.
Il a besoin d’un renseignement et me demande si je me souviens de lui.
J’ai une mémoire assez sélective, mais je n’oublie pas les personnes passionnantes.
Et je suis heureuse de voir qu’il a lui aussi gardé un joli souvenir de cette interview collective que j’ai beaucoup aimée.

Le soir, le journal télévisé nous parle des États-Unis et plus particulièrement de la ville de New York qui s’apprête à essuyer une énorme tempête de neige.
Je compatis et en profite pour jeter un coup d’oeil par la fenêtre.
Les deux ou trois flocons maigrelets du matin se sont transformés en neige serrée transformant le village en paysage de Noël.
Oui, oui, je sais: c’est beau.
Mais l’hiver est l’un des grands ennemis de Gérard, mon rein capricieux.
Par solidarité, je ne l’aime pas non plus!

Mardi 27 janvier
Je commence ma journée en lisant mes mails.
Et je suis tout heureuse de découvrir un message de ma chère Dame de Chiboz.
Il y a quelques semaines,  l’une de ses filles a donné naissance à son troisième enfant, un magnifique petit garçon baptisé Marcel.
« Marcello » pour les intimes,  me confie  sa grand-maman qui compte désormais cinq petits-enfants!
Elle a beaucoup soutenu la petite famille ces derniers temps, et remonte à peine dans son nid d’aigle.
Où, dit-elle, « il neige en tabarouette, comme on dit au Québec » où elle a laissé bien des racines.

L’heure tourne et me rappelle que je dois revenir à des activités plus studieuses.
Dehors… il fait tout blanc.
Et New York fait face au blizzard…

Martine Bernier

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