L’intriguant Quatuor Löffler

Au cours de ces dernières années, depuis 2002, j’ai plusieurs fois parlé du Quatuor Löffler auquel j’ai consacré plusieurs articles.
Étonnamment, à peu près tous les cinq ou six ans depuis que mon premier article sur le sujet est sorti dans un grand quotidien suisse romand, l’histoire insolite de cette famille de musiciens revient dans ma vie à travers un témoignage me parvenant par l’intermédiaire d’Ecriplume.
Il y a quelques jours, un commentaire m’a été posté sous l’un de ces articles.
Il provenait d’un monsieur qui, dans son enfance, a souvent rendu visite aux sœurs Löffler lorsqu’il passait ses vacances chez ses grands-parents avec ses frères.
Il me proposait de me contacter, ce que je me suis empressée de faire.
J’ai découvert un homme passionnant à plus d’un titre, qui m’a ouvert les portes de ses souvenirs.
Aussi intrigué que moi par la vie de ce père et de ses trois filles venus s’installer en Suisse dès que la montée du nazisme est devenue inquiétante, mon interlocuteur m’a envoyé une photo ancienne de la maison qu’ils avaient occupée.
Dans la conversation, alors que je lui disais qu’elle devait être démolie aujourd’hui, comme cela avait été prévu au moment de mon premier article, il m’a dit qu’il était à peu près sûr qu’elle existait toujours.
Ce détail m’a étonnée: la maison, construite sur une faille naturelle, était très abîmée, et rien ne semblait pouvoir la sauver.
Ce monsieur allait profiter d’un séjour dans la région pour aller la photographier et en avoir le cœur net.
Quelques jours plus tard, je recevais des images de la bâtisse en question, toujours debout, mais dans un état déplorable.
Elle « subissait » des rénovations qui achevaient de la défigurer.
J’ai posé quelques questions à ce monsieur qui compte les soumettre à sa maman.
Elle aussi a bien connu la famille Löffler, et ses réponses vont peut-être éclairer les zones d’ombres planant encore sur la vie fascinante de ces personnes qui ne semblent pas vouloir quitter ma vie avant que je ne comprenne qui elles ont été vraiment…

 

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